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L'heure est à la résistance.L'urgence est au cri"
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PROGRAMME DES ACTIVITES
Interdit d'interdire ou le mouvement perpétuel
Le Texte programme " Dans nos poings serrés : des étoiles..." Ce texte "Dans nos poings serrés, des étoiles" constitue le numéro 1 des Tracts d'Actions Poétiques. Sans présumer de textes à venir sur le rôle de la poésie et la place des poètes dans la société d'aujourd'hui, il a pour les Voleurs de Feu valeur de manifeste. Dans les jarres de l'accumulation primitive gisent les cendres froides des autodafés, bûchers et fours crématoires, des espoirs massacrés, des élans brisés nets, des intelligences assassinées, de la beauté salie, des amours bafouées, trahies, des joies enfantines cassées brutalement, avec toutes les dents, des demeures saccagées. Nous parions pour la braise sous la cendre, nous faisons le pari de la vie contre la mort. Nous savons qu'un seul segment sauvé, qu'un seul rayon intact, se reconstruira la "roue solaire de la vie" et que la marche en avant de l'humanité reprendra son cours chaotique, douloureux, et parfois génialement humain, pour sortir de sa nuit. Nous savons que rien n'est, ni jusqu'au bout ne sera joué, que la bêtise à front de taureau et la haine noire peuvent l'emporter sur la "liberté libre" et le "très pur amour". Nous savons qu'il faudra faire des forces de nos faiblesses, cravacher la sauvage cavale du temps, avoir des impatiences farouches et chaque matin recommencées. Nous savons qu'il faudra pour combattre les ténèbres de ces temps cruels et sauvages, tirer étincelle de la pierre la plus morte. Face aux hideurs sociales et idéologiques imposées, nanties et stupides, rapaces, bavardes et baveuses, nous aurons des fiertés communardes, des poitrines d'asturiens, des charges de cavalerie rouge. Nous étancherons nos soifs aux pleurs irrépressibles avec un infini respect, mais nous n'aurons de pitié douce pour personne. Nous prendrons quartier dans la mandarine et y dresserons des plans pour désincarcérer l'amour, car nous pratiquons la poésie passionnément comme d'autres taxidermisent le langage. Le monde tel qu'on nous le donne à voir est pris dans les rets du pouvoir et du profit, sa beauté est débitée en actions sur les places boursières, et ses esthéticiens affûtent leurs scalpels dans les sous-sols des banques. Le monde que l'on nous donne à vivre sent la sueur, la peur et la mort, le pétrole, l'essence de cédrat et le patchouli labellisé. C'est un monde de référents, de consulteurs, un monde de mollahs, d'obscurantistes, d'intolérants, de contempteurs. C'est un monde, où les sociétés dominantes vivent un affaissement généralisé de la pensée, esthétisé, théorisé et "politiquement correct", jusqu'à la nausée, jusqu'à l'interrègne de la médiocrité, jusqu'à la "guerre propre". Le monde est une femme que des spadassins violent après l'avoir saoulée. Pinochet et Astiz sont des clones de Juan et Tomas De Torquemada. Partout s'allument des autodafés, partout brûlent des bûchers et en l'an 2000, il y aura quatre siècles que Giordano Bruno se consume sans fin pour éclairer le monde. Nous ne réclamons pas ou n'attendons pas dans une fascination morbide - que nous laissons aux petits bourgeois et pseudo intellectuels à gueules d'invertébrés polymorphes - le pandémonium promis. Nous n'accepterons pas de danser sur les lèvres du volcan une sarabande cannibale car la faim du monde ne s'apaisera pas de nourritures autophages. Nous nous souvenons de la balle bureaucratique dans le cœur du grand Vladimir Maïakovski - du voyage de Max Jacob terminus Drancy - de la noire rafale fasciste dans le dos de Federico Garcia Lorca au pied des oliviers - de St Pol Roux , à Camaret assassiné dans la chair de sa fille par la soldatesque nazie. Nous nous souvenons des années de prison de Nazim Hikmet dans l'ombre bleue des coupoles de Sainte Sophie. Nous nous souvenons de la mort d'Armand Robin à l'infirmerie spéciale du Dépôt à Paris, de la disparition d'Arthur Cravan dans le Golfe du Mexique ou sur quelques improbables frontières du côté du Rio-Grande. Nous nous souvenons du "mouchoir de dégoût" enfoncé dans la bouche de l'adolescent Rimbaud et de la disparition d'Ossip Mandelstam dans les isolateurs de Vorkouta ou de Magadan ou dans quelque cave stalinienne glacée. Nous nous souvenons de l'internement de Stanislas Rodanski et des cris blessés d'Antonin Artaud dit le "Mômo". Nous nous souvenons de tous les grands brûlés de la poésie. Nous avons choisi notre camp : celui du peuple des abîmes, celui des opprimés, celui des haleurs de fardeaux, celui des interdits de paroles, celui de la "liberté libre" et du combat pour "changer la vie". Nous ne faisons pas notre poétique et notre politique avec les mots et la peau des autres. Les préciosités, les usurpations, l'esprit de cour, les plans de carrière et les petits calculs, nous sont étrangers, et leurs adeptes et pratiquants nous dégoûtent "comme des châtrés". Nous ne sommes pas de ceux qu'effraient la vastitude des territoires de la poésie ; il n'y a pour nous d'inatteignables confins, d'interdits, que ceux que nous imposerait la limite extrême de nos forces, que le basculement de la raison, que l'hémorragie d'amour. En Algérie, des intégristes religieux ont ouvert une deuxième bouche dans la gorge, au couteau, à des institutrices, des journalistes, à des femmes et des enfants qui étaient interdits de rire. Alors que se lèvent les Kateb Yacine, les Jean Sénac, les Nedjma, toutes les Nedjma d'Algérie, ce "polygone "mitraillé" Nous savons qu'une petite fille nue et napalmisée courant sur une route du Viêt-nam qui ne menait nulle part - qu'un petit Chinois en chemise blanche devant une colonne de chars à Pékin - que la ronde des mères "folles" de la Place de Mai à Buenos Aires ou Santiago du Chili synthétise le drame et sauve parfois l'honneur de toute l'humanité. Au nom de tous les disparus et les morts, au nom de tous les vivants, au nom de toutes les victimes et contre tous les bourreaux, nous affirmons qu'au-delà de l'angoisse des jours et des nuits distillée par les sociétés aliénantes et aliénées, mortifères, les poètes ont un droit et un devoir, pour la part qui les concerne, celui de dire et de résister, celui d'aimer et de crier. celui de témoigner et de combattre. Depuis longtemps déjà la dure réalité sociale du monde nous a tranché les paupières et nous marchons ainsi, les yeux grand ouverts sur les palpitations et les fureurs convulsives de l'histoire. A l'heure où les grandes hydres noires que l'on croyait en agonie s'apprêtent à nouveau à lacérer l'homme et à cracher dessus sa face, il ne nous indiffère pas de perdre ou de gagner, mais nous savons que ce qui nous importe vraiment c'est de ne jamais accepter que de nouveaux "kapo" piétinent les lunettes de nouveaux Desnos, c'est de lutter pour que ceux que nous aimons ne se réveillent pas un matin, entre sang et couteaux, en entendant le bruit des bottes. Accordés au monde, à droit-regard, à cogne-coeur, en état de souffrance et d'amour, debout et de face, vertébrés de vouloirs farouches, nous combattons les intelligences borgnesses, les médiocrités satisfaites, les soumissions lâches, les calculs froids, les rninimalismes qui procèdent d'une indigence de l'esprit et d'une pauvreté de sentiments, d'un aveuglement et d'une surdité volontaires intéressés. Ce faisant, nous n'attendons pas des culs de plomb de la culture et des petits marquis de la poésie autre chose que des haines médiocres et des basses vengeances laborieusement ourdies... Elles seront la preuve par l'œuf de la justesse de notre combat. Nous célébrerons la beauté sans jamais sacrifier le fond à la forme, sans pratiquer l'esthétisme esthétisant. Le chant du monde dans les forêts-cathédrales, les étreintes salées des passions océanes, les rencontres hauturières et les aventures de hauts bords ne nous ferons pas oublier les sirènes d'usine, la solitude glacée des affamés d'amour, les tourments d'intouchables de tous les exclus, les torturantes soifs de libertés. Nous savons que la poésie "c'est vouloir tout dire", que c'est une quête et nous avons nos Graal, que c'est une interrogation permanente, ontologique, de l'homme sur l'homme, nous savons que c'est un surgissement et nous avons fait sauter les verrous de l'automutilation, condition première si nous voulons "scier les barreaux des prisons pour nos frères". Que nul ne s'y trompe, nous condamnons les récupérateurs, les flatteurs, les censeurs, les inquisiteurs, les embaumeurs, les fossoyeurs, les hyènes littéraires et tous ceux et celles qui parlent avec un cadavre dans la bouche, et nous préférons la poésie subversive à la poésie subvertie. Nous écrirons des poèmes à lèvres rouges pour allumer des brûlots contre l'obscurantisme et pour cracher des étincelles dans la nuit. Et si l'on nous coud la bouche, nous continuerons d'écrire du bout des doigts dans une reconnaissance fraternelle du monde. Ce texte "Action poétique - Tract N°1" est un acte posé par les poètes regroupés dans l'Association "Les Voleurs de Feu - AI Laerien Tan", il y en aura d'autres ! Nous savons qu'il nous vaudra beaucoup d'ennemis qui se seront donc reconnus dans ceux que nous attaquons. Peut-être ne troublera-t-il pas l'endormissement des "assis", mais nous savons aussi qu'il nous amènera l'amitié des combattants de la "liberté libre", des guetteurs d'aubes bleues, de ceux qui se reconnaissent parce qu'ils sont marqués au fer à l'épaule ou à l'envers des yeux par des sociétés d'infamie qu'ils combattent. Regardez les bien, souvent ils ont le cœur en bandoulière et ils tiennent parfois une poignée d'étoiles dans leur poing serré. Le 10 mars 1998 Yann Orveillon, Kerne, Kerma, Gil Refloch
TRACT EN COURS
LES VOLEURS DE FEU AL LAERIEN TAN
dernière mise à jour 31/01/2012
Le Tract d'Action Poétique Numéro 33 est sorti Madagascar, l'île rouge Abonnez-vous nouveau : vouspouvez également vous procurer les numéros qui vous intéressent au prix de 4 euros par numéro + frais de port au sommaire: - éditorial ( yann Orveillon) - La déchéance malgache ( Jean Genesseaux) - Madagascar et les pirates(I.Mely ) - Visions sur Madagascar ( Angèle Jacq et J.L Raharimanana ) - La poésie malgache ( ML Martins ) - Fragile édition de la poésie ( MJ Christien) - Annonces / critiques/Lectures - Page Poésie - Pages découverte et bien d'autres choses
ACTUALITES
actuellement vous écoutez Catherine Le Forestier chantant un texte de RIMBAUD: j'ai tendu des cordes... 1998 Flarenasch
L'association Les Voleurs de Feu a l'immense chagrin de vous faire part du dernier voyage du président fondateur de l'association Yann Orveillon le 7 juillet 2011 à l'heure bleue Dans nos poings serrés des étoiles... * * * Vient de sortir: défenestration des anges recueil de Christian Erwin Andersen suite à la résidence d'écriture dans le finistère en 2010 commander ici ****** Du 1 er au u 29 janvier 2011 à Brest Maison de la Fontaine 18 rue de l'Eglise Les Voleurs de Feu ont exposé leurs textes poétiques accompagnant les photographies de Fran ç ois Rommens et Ronan Yver de l'association CAMERA OBSCURA sur la prison de Pontaniou (Brest) à voir ... à lire ici patience, le chargement peut être un peut long ****** du 1er au 30 mars 2011 au sémaphore de lîle d'Ouessant (Finistère) l'association a reçu en résidence Shanti Masud jeune femme cinéaste au programme: - projet d'écriture d'un nouveau film et tournage sur l'île - travail avec les collégiens sur l'île, - projection de deux des courts-métarges de la cinéaste au musée des phares et balises à ouessant le 19 mars à 20h30 - projections * à la salle du Chapeau rouge à Quimper le 1er avril à 20h30 * à la salle du Goyen à Audierne le 2 avril à 20h30 - rencontres et interview à Brest A écouter sur France Bleu Breiz Izel le 15 mars 2011 à 16h50 Avoir le mercredi 23 mars sur Tébéo à 19h30 dans l'émission: "on n'est pas des moutons " ****** EST PARU EN 2010 La Constellation du fils très beau texte inédit d’André Laude long poème d’amour à son fils Vincent. une co-édition les Voleurs de Feu et l'association "les amis d'André Laude" ****** n'hésitez pas à nous contacter: lesvoleursdefeu@free.fr ---- ---- ---- --- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ----
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"viendront d'autre horribles travailleurs;ils commenceront par les horizons où l'autre s'est affaissé"
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Les Voleurs de Feu / Al Laerien Tan Association Loi 1901 déclarée à la Sous-Préfecture de Morlaix (29) sous le numéro 4863
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