TRACT 25
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Tract d'action poétique Numéro 25 février 2009 (extraits) Spécial Gilbert Joncour "Sur les murs de la nuit" Eloge funèbre de Gilbert Joncour (par Yann Orveillon) (extraits) Après 1968, à l'époque où dans le reflux d'une révolution potentielle trahie, toute la classe ouvrière, la petite paysannerie et la jeunesse se retrouvaient comme la laisse après l'estran, échouées sur le sable, Gilbert se posa les questions fondamentales de "Que faire,". Certains déboussolés et sans espoir, tentèrent le départ et la constitution de communautés et phalanstères plus ou moins autogestionnaires et Fouriériste. D'autres rejoignirent poches de résistance et maquis dans le monde. D'autres encore se raidirent farouchement dans leur résolution de changer le monde et s'organisèrent pour cela - plus et mieux - croyaient-ils - et j'en fus. D'autres, enfin, espérèrent que tout n'était pas pourri au Royaume du Danemark et que certains pans, certaines institutions pouvaient être sauvées et faire oeuvre de protection et de justice, et Gilbert joncour choisit d'entrer dans la police.Etait-il naïf? Ce n'est pas si simple. Les choses sont rarement chimiquement pures et, par exemple, à la fin de la deuxième guerre mondiale et de l'effondrement de la barbarie fasciste dans le monde, sortis de la résistance et des maquis armés, des hommes et femmes par milliers avaient inventé les "comités de contrôle à la production" qui n'étaient pas encore transformés en comités d'entreprise gestionnaires des arbres de Noël et des "commissions loisirs". Beaucoup entrèrent dans la police, pourtant largement collaborationniste, vichyste et discréditée. Et, c'est ceux-là, "policiers républicains", à côté et opposés aux groupements plus ou moins clandestins comme "Honneur de la police", "Réseau Charles Martel" et autres officines, qui donnaient raison à Bertold Brecht: " l ventre est encore fécond d'où est sorti la bête immonde." C e sont ceux-là: "policiers républicains" qui, en 1968, e, interne, firent échouer le projet de l'Etat et du ministre Marcellin, de mettre - déjà - en commun les fichiers informatiques, c'était le projet Safari qui ne vit jamais le jour et qui repris aujourd'hui par le projet Edwige et autres moutures. Gilbert perdit vite ses illusions et décida de combattre à l'intérieur pour ce à quoi il croyait et un monde de justice et d'égalité. Il devint comme Armand Robin qui téléphonait la nuit au commissariat de son quartier pour vitupérer:"il y a des métiers que l'on ne fait pas!" Cela amena le poète breton Armand Robin à mourir bizaremment à l'infirmerie du dépôt: "ils l'auraient trop sérrés...". Et ainsi Gilbert Joncour fut le fonctionnaire le plus mal noté de France et de Navarre... à suivre... autres textes: - en passant par Singapour - Gilbert (par Jean-Paul Kermarrec) - Je ne l'ai pas beaucoup connu ( par RV Mesdon) - la poésie doit être faite par tous et non par un (par André Cuzon) - quand on se jette du haut d'un pont ( par Gilles Durieux) - Emmanuelle k ou "l'obéissance impossible"(par Yann Orveillon) - des textes d'André Chenet - c'est l'histoire d'une petite grenouille (par Isabelle Mély) - parcours poético précaire ( par Cathy Garcia) - l'écrit de la chouette ( par Diane Meunier) et puis quelques infos
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